
A la demande du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), a procédé au diagnostic stratégique et plan de restructuration de la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM).
Au terme de l’appel d’offres international restreint N°0000039/M/BMN/CIPM/2021, le cabinet Mazars Cameroun SA, adjudicataire du marché N°004665/N/MINMAP/SG/DGMAS/DMSPI/CE4/CEA7 du 12 octobre 2021, a été retenu pour réaliser ce travail.
Dans son propos de circonstance, le directeur du BMN, Chantal Elombat Mbedey a indiqué que « le résultat attendu est l’élaboration d’une feuille de route avec des préconisations précises qui permettront à la CICAM de se doter d’un outil de production moderne, mais aussi de réaliser tous les investissements nécessaires pour accroitre sa profitabilité et sa contribution au produit intérieur brut ».
Ce diagnostic de restructuration commandité par le BMN, à la demande du MINMIDT, analyse la performance financière de la CICAM sur les 14 derniers exercices et met en relief les causes profondes de la mauvaise santé de cette entreprise publique stratégique.
L’on apprend en substance de ce rapport de 381 pages dressé par le cabinet international Mazars sous l’égide du BMN, que les difficultés de la CICAM sont consécutives entre autres, à la vétusté de son outil de production qui induit une sous-activité structurelle et un cycle d’exploitation déficitaire.
A titre d’illustration, au moment du diagnostic, l’outil de production n’était utilisé sur les sites de Garoua, CICAM 1, CICAM 2 respectivement qu’à 33,7%, 48,91% et 10,83%. Une sous activité alimentée en outre par l’absence de la matière première, qui induit des coûts cachés évalués à 2 milliards de FCFA au titre de la seule année 2020.
Le rapport formule en outre des recommandations sous la forme d’hypothèses en vue de son redressement. Sous ce chapitre, l’on apprend par exemple que dans le scenario d’une réhabilitation par l’État avec un modèle économique inchangé, le coût de la restructuration est évalué à 48 263 673 082 FCFA, dont un besoin net en financement de 40 654 937 991 FCFA.
Dans l’hypothèse d’une privatisation d’une partie de l’activité de la CICAM, le coût de sa restructuration passerait à 30 765 393 082 FCFA, pour un besoin net en financement de 21 761 398 010 FCFA.
Pour Ali Oumar, secrétaire général du MINMIDT, « ce rapport-diagnostic arrive au bon moment et va permettre de soumettre au Premier ministre, chef du gouvernement des propositions claires et précises en vue de la prise de décision pour remettre la CICAM à flots ».
La réalisation du diagnostic stratégique global et plan de restructuration de la CICAM intervient après celle d’ALUCAM en janvier dernier, mais aussi de l’étude de positionnement stratégique de la filière textile-confection qui révèle qu’à peine 2% de la production nationale de coton (estimée à 328 000 tonnes en 2020 – un record) est transformée localement.
Nul doute que la redynamisation de la CICAM, et l’essor en général de la filière textile-confection permettraient d’atteindre le seuil escompté par la Stratégie nationale de développement (SND 30), qui est la transformation locale d’au moins 50% de fibres de coton à l’horizon 2030. Une vision dans laquelle s’inscrit pleinement le BMN dont un des chantiers actuels porte sur la mise en place d’un centre technique du textile.




C’est sous ce rapport que l’ensemble du personnel du Bureau de mise à niveau des entreprises a commémoré cet évènement international.
Tenues tissus pagnes impeccables, coiffures bien ajustées, sourires vissés sur les visages… autant de bonnes notes comme pour sublimer une symphonie quasi parfaite formée par l’organisation au BMN, d’une série d’activités dans le cadre de la 137ème édition de la fête du travail. Un évènement dont le clou des manifestations était le partage le 1er mai, d’un repas entre les personnels du Bureau.
Dans la salle de réunion du BMN, l’ambiance d’ordinaire studieuse était plus légère, ponctuée souvent de fous rires, provoqués par des collègues pris dans le tourbillon d’activités ludiques. Grisés par cette atmosphère de bonne humeur, certains se sont notamment essayés à l’imitation d’autres collègues ou à un défilé de mode, arrachant au passage des salves d’applaudissements à un public partagé entre l’étonnement et l’admiration.
Les meilleurs employés ont par ailleurs été élus par leurs collègues sur la base des critères d’assiduité, de ponctualité, du dress code et de l’esprit d’équipe. Ruben OTABELA, Thierry BIKOND, Luc NYETAM et Sybill NKALLA ont respectivement été reconnus par leurs collègues pour leur mérite en la matière.
Au milieu de cette ambiance bon enfant, deux prises de paroles ont retenu l’attention le 1er mai 2023. D’abord celle de la porte-parole des délégués du personnel, Marie SIKOMBE. L’on retient en substance de son propos, que les personnels du BMN, « satisfaits de la qualité des conditions de travail réitèrent leur engagement ferme à travailler avec professionnalisme et discipline ».
En échos au message des délégués du personnel, le directeur du BMN a évoqué « une conjoncture difficile qui ne permet pas au Bureau de se déployer convenablement ». Chantal ELOMBAT MBEDEY a demandé à ses collaborateurs de « redoubler d’ardeur au travail afin que le BMN joue correctement sa partition dans la réussite de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND 30), cadre de référence de l’action publique pour la décennie en cours ».
Du contexte difficile au BMN, il en a aussi été longuement question autour du thème « résilience et travail décent : agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale ». Dans le cadre d’un débat organisé en interne à la suite d’un exposé de Yanick Yemga, responsable de la communication, le personnel a exploré des solutions de résilience au travail.
L’autre temps fort de ces manifestations marquant la célébration de l’édition 2023 de la fête du travail au BMN, a été la journée sportive organisée au parcours Vita de Yaoundé. Pour que les esprits demeurent sains dans des corps sains, les personnels du BMN ont pratiqué entre autres, la danse sportive, la gymnastique, du football et une course de relais. Des activités qui de l’avis général ont eu le mérite de faire du bien aux organismes et à l’esprit d’équipe.
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Réactions
Luc NYETAM, prix dress code
« L’organisation a été bonne »
C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime par rapport aux innovations apportées par les délégués du personnel cette année. Nous avons partagé des moments très conviviaux avec les collègues. Certes, il y a encore des choses à améliorer, mais dans l’ensemble, l’organisation a été bonne.
« Nous avons passé des moments forts enrichissants »Denise-Claire ABUI, prix employée BMN.
Dans une ambiance conviviale le 1er Mai 2023, nous avons passé des moments forts enrichissants. C’est l’occasion pour nous d’apprécier les uns et les autres pour les efforts consentis en vue de la réussite de cette manifestation. Nous émettons le souhait de voir se pérenniser la remise de primes aux meilleurs employés.
Sybill NKALA, prix esprit d’équipe
« Fière de cette reconnaissance par mes collègues »
La 137ème édition de la fête du travail au BMN fût belle. De nombreuses activités ont été organisées en notre honneur, et nous avons passé un moment de parfaite symbiose avec notre Directeur. L'innovation a été les BEST EMPLOYEES AWARDS à travers lesquels certains employés ont été honorés. Notamment moi-même élue BEST TEAM SPIRIT. Fière de cette reconnaissance par mes collègues, mon engagement est de continuer à prôner la confiance, la solidarité, l'écoute et le respect de l'autre mais surtout la collaboration pour l'atteinte de nos objectifs en droite ligne avec les attentes exprimées par Madame Le directeur dans son discours ce jour.
Ruben Pierre OTABELA, prix assiduité
« Cette année le Directeur a pris le taureau par les cornes »
J’ai vécu les meilleures cérémonies de fête du travail jamais organisées au sein du BMN. Grand merci à la distinction de meilleur employé « le plus assidu » qui m’a été octroyée. L’année dernière, nous sommes rentrés en rangs dispersés et crispés à l’issue de la marche tenue à la même occasion. Cette année, le Directeur a pris le taureau par les cornes en s’associant pleinement à nous. Je la remercie grandement ainsi que notre nouveau RAF M. NGUINI pour ce nouvel élan, sans oublié nos vaillants délégués du personnel.
Thierry BIKOND, prix ponctualité
« Une marque d’honneur particulière »
Malgré le contexte difficile actuel du BMN, Madame le Directeur nous a permis d’organiser les activités relatives à la 137ème édition de la fête du travail. Comme innovation cette année, nous pouvons noter la récompense de certains employés. Je suis vraiment honoré d’avoir reçu le prix de la ponctualité. Cette distinction est une marque d’honneur assez particulière pour moi.
A l’initiative du ministère en charge de l’Économie et du PNUD, il s’est tenu le 18 mars 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé.
Tous les experts sont unanimes : si le volume actuel des investissements publics, prévus relativement à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND 30), n’est substantiellement relevé dans les deux ou trois prochaines années, l’objectif d’émergence du Cameroun (projetée à l’horizon 2035) est d’ores et déjà compromis.
Au vu de plusieurs indicateurs, et en dépit d’importants efforts consentis par le gouvernement, la courbe et les perspectives de croissance du pays culminent autour de 4% ; autrement dit, bien en deçà du seuil de 8,2% escompté). Rendu à mars 2023, c’est pourtant environ 30% du crédit temps imparti qui a déjà été consommé. Une situation consécutive à une conjoncture internationale difficile, et à une conjonction de crises internes notamment sécuritaires, qui obèrent les ressources de l’État et limite sa marge de manœuvre. Ce qui affecte le rythme, et parfois le niveau de réalisation de plusieurs infrastructures stratégiques d’envergure, indispensables à l’industrialisation du pays.
C’est en vue de donner une impulsion plus vigoureuse à la mise en œuvre de la SND 30 que le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), avec le concours du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé le 18 mars 2023 à Yaoundé, un « Forum sur le financement du développement économique, social, inclusif et durable». Un cadre de réflexion qui sert de plateforme de dialogue multi-acteurs pour explorer de nouvelles pistes de financement dédiés à cette ambition de l’État du Cameroun.
Pour Alassane Bâ, représentant du coordinateur résident du système des Nations unies au Cameroun, « les progrès réalisés par le pays en matière d’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) sont indéniables, même si de gros efforts sont encore nécessaires. Pour ce faire, il serait judicieux, explique-t-il, de mettre en place un cadre national de financement intégré qui tienne compte des ressources nécessaires pour réaliser la Stratégie nationale de développement du Cameroun, mais qui intègre également les outils et les financements mobilisables par les partenaires et autres acteurs privés ».
88 000 milliards de FCFA.
Le MINEPAT indique quant à lui que « la mise en place d’un cadre national de financement aurait pour but d’assurer le développement économique, social, inclusif et durable du Cameroun. Les financements ainsi mobilisés permettraient en effet de réaliser la transformation structurelle de l’économie, mais aussi les trois autres piliers de la SND 30, et donc les ODD ». En ouvrant les travaux, Alamine Ousmane Mey soutient que le but de ce forum est « de présenter les besoins en financement de la SND 30 qui se situent autour de 88 000 milliards de FCFA, mais aussi les perspectives de financement, déterminer le gap et identifier les sources de financement, ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour les mobiliser ».
Participant à la cérémonie protocolaire, Louis Paul Motaze, le ministre des Finances (MINFI) s’est félicité de cette initiative, et a invité « les partenaires du Cameroun à plus de souplesse en prenant notamment davantage en compte les contraintes de l’État qui rendent très difficiles l’exécution de certaines obligations ».
Également présent aux côtés du MINEPAT, Lejeune Mbella Mbella, le ministre des Relations extérieures (MINREX) a remercié les organisateurs pour avoir associé son département ministériel à cette réflexion. Le MINREX a ajouté que « des actions sont en cours en vue de mobiliser la diaspora camerounaise pour qu’elle apporte sa contribution à la réussite de la SND 30 ».
Après une phase protocolaire ponctuée par des allocutions et deux exposés, les travaux se sont poursuivis en ateliers thématiques. Dans l’un de ceux-ci consacré au « financement du secteur privé », le Bureau de mise à niveau des entreprises a plaidé pour le relèvement du niveau de ressources affectées à l’acteur central de la mise à niveau au Cameroun, dont le rôle est essentiel dans la réussite de la politique de transformation structurelle de l’économie. Le BMN était représenté à ce forum par son directeur, Chantal Elombat Mbedey qui était accompagnée de trois collaborateurs.
Le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Achille Bassileken III a reçu le 16 mars 2023 à son cabinet, le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises. Chantal Elombat Mbedey était notamment accompagnée de Alain Boutchang, consultant international mandaté par la GIZ et des responsables du projet ProCoton.
Le directeur du BMN est venu présenter au patron du MINPMEESA l’état des lieux des projets Camtex/LAB et Miscrospin pour lesquels les 10 incubés sélectionnés vont bénéficier d’une mise à niveau. La mise en œuvre de ce modèle de microfilaire qui sera dupliquée vient répondre à un besoin pressant de l’industrie textile relative à la disponibilité du fil de qualité jusqu’ici importés principalement de Chine et d’Inde.
Il faut dire que l’ambition affichée par les pouvoirs publics dans la Stratégie nationale de développement ( SND 30) est de transformer au moins 50% de la fibre de coton produite localement, d’ici à l’horizon 2030, sur une base estimée à 600 000 tonnes. Selon une étude de positionnement stratégique de la filière coton réalisée par le BMN en 2022, à peine 2% de ce volume est aujourd’hui transformée.
C’est dire l’intérêt du projet Camtex/Lab que le BMN va mettre en œuvre, (après avoir été sollicité par la GIZ), et qui sous le rapport d’une centaine de Miscrospin pourrait permettre la transformation de 125 000 tonnes de fibres de coton, soit une contribution d’environ 13% à l’atteinte des objectifs déclinés dans la SND 30.
En prélude à la tenue de la 29ième édition de la Conférence de Montréal au Canada, du 12 au 14 juin 2023, le Directeur du BMN madame Elombat Mbedey Chantal, a reçu en audience ce 28 février 2023, monsieur Yayé Peukassa, Président & CEO de PONT-BRIDGE, une firme canadienne spécialisée dans la promotion des investissements des pays d’Amérique en Afrique.
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L’hôte du jour est venu présenter au Directeur les contours de cet évènement d’envergure mondiale et solliciter la participation du BMN.
De par les objectifs poursuivis par la conférence de Montréal notamment la promotion des investissements, le développement des affaires, la réflexion et le réseautage de haut-niveau, monsieur Peukassa souhaite avoir une collaboration avec le BMN au regard de son positionnement dans l’accompagnement des entreprises au Cameroun.
La Conférence de Montréal est une conférence internationale organisée par le Forum Économique International des Amériques (FEIA). Elle réunit chaque année, depuis 1994, des centaines de conférenciers et des milliers de participants à travers le monde
Pour cette édition, Pont-Bridge entend mettre un focus sur le Cameroun avec un salon « Business & invest in Cameroon » dont l’objectif est de développer la connaissance des grands enjeux en matière de promotion des investissements et du développement des affaires entre le Canada, les Amériques et le Cameroun. Il s’agit donc d’une plate-forme qui réunit d’un bord des investisseurs canadiens et des Amériques et de l’autre les opportunités d’investissement au Cameroun.
Il est aussi question de promouvoir la libre discussion autour des grands enjeux économiques actuels tout en facilitant les rencontres d’affaires.
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Relatif au recrutement de(s) consultant(s) chargé(s) de la réalisation d’une étude de positionnement stratégique du secteur de la mécanique
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A l’invitation S-T Kodjo Adedze, ministre togolais du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, une équipe d’experts du Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises camerounaises séjourne depuis hier à Lomé.
Conduite par Chantal Elombat Mbedey, le directeur du BMN, la délégation camerounaise effectue dans ce pays frère, une visite de travail, d’amitié et d’échanges d’expériences auprès du Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises (BRMN).
Au programme de cette mission figurent entre autres, une audience au ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, des visites d’entreprises, des réunions avec les responsables du BRMN du Togo, des consultants locaux, des responsables du Projet de promotion de la compétitivité du secteur privé (ProComp) mis en œuvre avec le partenariat de la GIZ.
Au premier jour de cette visite de travail, Chantal Elombat Mbedey et ses collaborateurs ont participé à une réunion de cadrage des diagnostics des différentes fonctions de l’entreprise, assortis des propositions de renforcement des capacités de 20 PME.
Présidée par Sallah Kanko M., directrice du BRMN Togo, cette réunion était précédée par une autre dédiée à la méthodologie de sélection de 20 entreprises bénéficiaires des diagnostics stratégiques globaux.
L’on retient de cette articulation à laquelle a également pris part la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo, la prise en compte dans les critères de sélection, du genre du promoteur, de la localisation géographique, de la filière (parmi celles prioritaires retenues), du chiffre d’affaires (entre 30 millions et 1 milliard de FCFA) et l’application d’un quota (70 % PME - 30 % TPME).
Le ProComp vise l’amélioration de la compétitivité du secteur privé togolais à travers 5 axes: l’amélioration de l’accès des entreprises à la matière première, aux produits intermédiaires et aux intrants; l’amélioration de leurs accès aux services financiers; l’amélioration de l’accès des entreprises aux marchés internationaux; l’amélioration de l’offre de soutien aux investissements durables; le renforcement des conditions nécessaires à l’amélioration du cadre juridique et administratif des entreprises privées.
Cette première journée de travail s’est terminée par une audience au ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale.