Ils ont été validés à l’issue de la 29ème session de son comité de pilotage tenue le 22 décembre dernier.
La 29ème session du comité de pilotage (COPIL) du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) s’est tenue le 22 décembre 2020 dans la salle des conférences du BMN sous la présidence effective du professeur Isaac Tamba. Entre autres points inscrits à l’ordre du jour de cette session, figurait la présentation et l’adoption du rapport de gestion provisoire au 31 décembre 2020, l’examen du projet de budget pour l’exercice 2021, le point sur l’appui budgétaire sectoriel 2017-2019 du 3ème C2D et les réflexions sur le financement du BMN post C2D.
Evoquant la météo économique nationale dans son propos de circonstance, le président du comité de pilotage du BMN (Précopil/BMN) a fait savoir que « le produit intérieur brut (PIB) se contracterait pour la première fois depuis l’indépendance du Cameroun, à – 2,6% en 2020. De mémoire d’observateur de l’économie camerounaise, a-t-il précisé, une telle dépression n’a jamais été notée même durant la période des ajustements structurels dans les années 80. -2,6 %, c’est l’hypothèse forte qui a gouverné l’élaboration du budget 2021 de l’Etat. On est très loin, a-t-il ajouté, des 4,1% en 2018, et des 3,7% de PIB enregistré en 2019 ».
Celui qui est par ailleurs directeur général de l’Economie et de la planification des investissements publics (Dgepi) a indiqué néanmoins, qu’« un redressement progressif pourrait intervenir à partir de 2021. Ce redressement serait plus marqué en 2022 à la condition qu’un autre choc majeur n’intervienne ».
Concernant la stratégie nationale de développement, le professeur Isaac Tamba a noté que cette politique « met l’accent sur la mise à niveau. C’est la première fois, a-t-il commenté, que nous avons un document-cadre du Gouvernement, un document de coordination des politiques économiques, qui fait de la mise à niveau un outil indispensable pour permettre au pays d’atteindre le statut de nouveau pays industrialisé à l’horizon 2035. Nous avons là enfin, une déclaration forte du gouvernement, un ancrage stratégique qui permettra de légitimer notre plaidoyer pour les statuts du BMN et des ressources conséquentes », a-t-il conclut avant de lancer véritablement les travaux de la session.
L’un des temps forts de cette session – précédée le même jour par une autre -, fut l’examen du rapport de gestion provisoire au 31 décembre 2020. Au terme des présentations faites sur ce dernier point par le directeur du BMN et le sous-comité de relecture des comptes, le Copil/BMN a formulé principalement deux recommandations. L’une porte sur la rationalisation des axes programmatiques pour passer de quatre à trois, soit deux programmes opérationnels et programme support. Et le second est relatif à l’adoption du rapport de gestion. Un quitus de bonne gestion qui vient valider le management de Chantal Elombat Mbedey dont l’implication aura été déterminante dans la certification du BMN à la norme internationale ISO 9001 version 2015.