A la demande du gouvernement, le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) et le Centre technique de l’agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM) ont peaufiné la préparation des établissements hôteliers retenus pour cette compétition.
Tout a commencé par une lettre du ministre d’Etat en charge du Tourisme et des Loisirs (Mintoul). Datée du 02 décembre 2020, et adressée au directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), la correspondance du membre du gouvernement « demande au BMN, acteur central de la mise à niveau et de la restructuration des entreprises camerounaises, d’accompagner les établissements hôteliers retenus » pour le championnat d’Afrique des nations (Chan) de football que le pays accueille en 2021.
Le ministre d’Etat Bello Bouba Maigari invite le BMN à la « prise en charge intégrale des activités de mise à niveau du personnel, au regard des difficultés des entreprises du fait de la pandémie Covid-19. Le patron du Mintoul précise que cette mise à niveau spécifique concerne le renforcement des capacités aux bonnes pratiques d’hygiène (BPH) et bonnes pratiques de restauration (BPR), le renforcement des capacités du personnel à l’accueil et service hôtellerie, ainsi que la mise en place d’un dispositif HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), y compris au-delà-du Chan ».
Faisant à écho à l’instruction du membre du gouvernement, le BMN et le Centre technique de l’agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM) vont rapidement déployer des experts internationaux et nationaux dans les villes de Yaoundé, Douala, Limbé et Buea qui abritent la compétition. Au rang de ceux-ci, les Tunisiens Kaddech Anis et Riad Gharsallaoui, expert mise à niveau à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Au total, 23 établissements hôteliers se mobilisent et envoient des personnels en formation. Cette phase est précédée d’une descente sur le terrain pour faire un état des lieux. Les équipes d’experts prennent des photos, posent des questions, formulent des recommandations, expliquent les limites des dispositifs en place. Tout se passe dans la bonne humeur, même si à certains endroits les difficultés sont décuplées par la réticence des responsables à laisser les experts occulter l’arrière-cour de leur hôtel.
Globalement, la mission est bien accueillie par les hôtels retenus et recommandés. C’est le constat que fait d’ailleurs le directeur du BMN sur le terrain. Chantal Elombat Mbedey se réjouit « de cette sollicitation gouvernementale qui vient souligner l’importance de la mise à niveau des entreprises en général, et celles du secteur du tourisme en particulier ».
Il ne fait aucun doute que les établissements hôteliers retenus ou recommandés pour la Can 2022 savent désormais qu’il faudra substantiellement rehausser le niveau de leurs prestations au bénéfice de leur compétitivité et de l’image de marque du Cameroun. Un « message qui est passé » assure le directeur du BMN. Chantal Elombat Mbedey a affirmé que « les hôtels en redemandent. Mais ces hôtels doivent comprendre que la mise à niveau est volontaire. Les hôtels doivent remplir une fiche d’adhésion qui est en fait un document contractuel qui est à la base de ce processus. Nous avons dû agir dans l’urgence car nous sommes le Bureau de mise à niveau des entreprises, mais les hôtels doivent d’ores et déjà se préparer pour la Can 2021 qui sera un évènement plus important ».
Réactions
Taybe Ngaba, Président de la commission hébergement et restauration du Cochan 2021: « Il s’agissait de mettre à niveau les hôtels »
Je voudrais rappeler que notre principale mission était d’apprêter la carte hébergement et restauration Chan 2021. Nous avons disposé cette carte et sommes passés à une autre phase. Il s’agit de la mise à niveau de ces établissements aux plans bonnes pratiques d’hygiène, bonnes pratiques de restauration, qualité d’accueil et mise en place d’un dispositif HACCP avec l’appui que nous a apporté monsieur le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs via le BMN, l’organe gouvernemental compétent en la matière, et son partenaire le Centre technique de l’agroalimentaire du Cameroun. Nous disposons de 24 hôtels répartis dans les trois sites que sont Yaoundé, Douala et Buea/Limbé. Nous avons également une vingtaine d’hôtels recommandés. On peut dire que ce sont des hôtels de substitution car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Il y a également que nous pouvons les recommander à des hôtes qui ne sont pas dans le cahier de la CAF.
Chantal Elombat Mbedey, directeur du BMN : « Cette action de mise à niveau est nécessaire et devrait se poursuivre ».
Permettez-moi d’abord de rappeler que le Tourisme fait partie des 11 secteurs de l’économie qui sont dans le portefeuille du BMN. Sur cette base et sur la base du fait que nous sommes l’acteur central de la mise à niveau au Cameroun, nous avons été saisis par monsieur le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs pour mettre à niveau les hôtels retenus pour le Chan 2021. Il y a également les hôtels recommandés qui ont retenu notre attention. Nous avons eu à Yaoundé, une dizaine d’entreprises hôtelières, à Douala une dizaine et six dans le Sud-Ouest. Nous avons formé environ 120 personnels aux bonnes pratiques d’hygiène, bonnes pratiques de restauration, en qualité d’accueil et la mise en place d’un dispositif HACCP. Les formations se sont bien déroulées et nous sommes passés à la phase d’implémentation. Ce que l’on retient c’est que tous ces hôtels ne sont pas au même niveau de compétence. Il y en a qui ont encore beaucoup de lacunes et d’autres un peu moins. Cette action de mise à niveau est nécessaire et elle doit se poursuivre. Et il faut les établissements hôteliers comprennent que c’est parce qu’ils seront à niveau, qu’ils auront de la clientèle. Certains de ces hôtels sont de type quatre étoiles qui reçoivent une clientèle internationale exigent qui attend un service de qualité.
Riadh Gharsallaoui, Consultant BMN et expert mise à niveau ONUDI : « C’est une bonne expérience qu’il faudra renouveler »
Il est essentiel que les établissements hôteliers observent et respectent les bonnes pratiques d’hygiène en matière de restauration. Il en va de la santé de leur clientèle et de la réputation de leur hôtel. Ce qui est une chose fondamentale dans ce secteur d’activité très concurrentiel. Le BMN nous a commis pour former dans cette matière, les personnels d’hôtels qui vont accueillir au Cameroun les délégations du Chan. Nous avons eu un auditoire réceptif et avons transmis des connaissances susceptibles d’améliorer leurs pratiques concernant par exemple la marche en avant pour une manipulation saine des aliments utilisés dans la restauration des hôtels. C’est une bonne expérience qu’il faudra renouveler puisque le Cameroun va accueillir dès l’année prochaine la CAN avec une affluence encore plus grande dans ces hôtels.
Aristide Ekambi, directeur de l’hôtel Jouvence international : « Nous sommes très satisfaits de cette formation ».
Nous sommes très satisfaits de ces formations réalisées par le BMN et le CTA-CAM à l’initiative de monsieur le ministre d’Etat du Tourisme et des Loisirs à qui nous exprimons notre gratitude. Nous disposons d’un personnel qui pour la plupart était déjà bien formé et de qualité, mais cette formation nous a permis de relever le niveau de compétence de nos personnels et par ricochet la qualité des services proposés à notre clientèle. Nous avons deux équipes qui ont pris part à deux modules de formations. Le premier qui portait sur les bonnes pratiques d’hygiène et bonnes pratiques de restauration dans l’hôtellerie. Et le second qui concernait l’accueil et la gestion du service clientèle. Cela nous a permis de nous outiller et de recycler les compétences de nos collaborateurs dans ce contexte sanitaire délicat qui requiert une qualité de service encore plus élevée dans les espaces de fréquentation importante comme les hôtels.
Fabrice Mbom Eya, chef contrôleur des coûts à Boun’s hôtel : « Cette formation vient à point nommé »
Nous sortons plus que satisfaits de cette formation qui vient à point nommé. Ce n’est un secret pour personne qu’avec les grandes échéances sportives que le Cameroun va abriter, une formation d’une telle envergure était d’une nécessité capitale pour les hôtels d’un certain standing. Cela nous a non seulement permis d’assimiler ce que nous connaissions déjà, mais aussi de veiller à l’implémentation et la mise en pratique d’un certain nombre de règles et principes qui régissent la restauration hôtelière, l’accueil. Cette formation était donc une bonne opportunité de renforcement des capacités, d’échange de bonnes expériences pour permettre à notre hôtel de renforcer le niveau et la qualité élevés de ses prestations dans un secteur où la concurrence est élevée.
Interview d’Alain Manga
« Nous avons atteints tous nos objectifs »
Le directeur du Centre technique de l’agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM) parle notamment des activités réalisées par cette institution en prélude au Chan 2020.
Comment se porte le Centre technique de l’agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM) ?
Je vous remercie pour le privilège accordé de prendre la parole dans votre espace. J’en profite d’ailleurs pour remercier madame le directeur du BMN et souhaiter à votre magazine et à tout le BMN les vœux les meilleurs pour 2021. Permettez-moi ensuite de préciser surtout à l’attention des lecteurs que le CTA CAM est une institution créée en 2017 avec pour principale mission l’accompagnement technique des acteurs de l’agroalimentaire à travers diverses prestations dont (sans que cette énumération soit limitative) : les analyses de laboratoires, le renforcement de capacités, les diagnostics, la veille, la collaboration dans ses domaines de compétence avec les autres acteurs de l’écosystème de compétitivité et/ou de la sécurité alimentaire.
A ce jour et au regard des fixés dans sa feuille route initiale, je peux dire avec modestie que le CTA-CAM fait inexorablement sa « marche en avant », certes encore en construction, mais en progression malgré moults écueils et difficultés. S’il faille parler chiffres, le bilan pour sur les trois dernières années peut se résumer comme suit :
Au plan du renforcement des capacités et compétences : 480 (quatre cent quatre-vingt) acteurs formés pour 14 modules (dont BPF, BPH, BPR, BPL ISO 17025, ISO 22000 V2018, Exigences de la loi cadre 2018/020 du 11/12/20158 ; exigences normatives en matière d’étiquetage…)
Au plan de l’assistance technique : 87 (Quatre-vingt-sept) entreprises accompagnée ou ayant déjà bénéficié de prestations du CTA CAM dont 23 établissements hôteliers accompagnés depuis décembre 2020 ; 146 analyses effectuées pour divers produits évalués dont 32 pour le compte de l’Agence des Petites et Moyennes Entreprises (APME) dans le cadre du programme dénommé « Cameroon food packaging and quality » (Campack-Q); 04 (Quatre) programmes d’accompagnement à la sécurité sanitaire alimentaire (SSA) préparés, pour les acteurs des filières suivantes : jus de fruits, cacao et café, production de farine à base de matières locales, restauration collective. Divers avis techniques émis sur les questions des filières agroalimentaires ou de la chaine alimentaire, à la demande de l’Etat ou des particuliers. Au plan des diagnostics de mise à niveau et activités liées :
Une convention de collaboration signée avec le BMN et ayant permis de réaliser depuis 2019 une vingtaine d’actions de mise à niveau incluant les diagnostics, les missions de suivi évaluation et d’accompagnement. C’est aussi le lieu de remercier l’ancrage institutionnel qui du CTA-CAM qui est le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) pour son appui depuis la création du Centre ainsi que celui des partenaires de l’Etat.
Le CTA-CAM et le BMN ont mené une intense activité dans le cadre des préparatifs du Chan 2020. De quoi s’agissait-il ?
Le Gouvernement de la République du Cameroun et en particulier, Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs, a bien voulu demander au BMN en collaboration avec le CTA CAM d’accompagner à la mise à niveau spécifique, les établissements hôteliers retenus pour héberger le « CHAN TOTAL CAMEROUN 2020 » qui a démarré le 16 janvier 2021. Cette mise à niveau spécifique devait consister à mener les activités suivantes : Renforcement des capacités des personnels desdits hôtels sur les bonnes pratiques hygiène (BPH), les bonnes pratiques de restauration (BPR), le HACCP (Hazard analysis Critical Control Point) ; Renforcement des capacités dans le service accueil et clientèle des établissements hôteliers ; Suivi et accompagnement à la mise en place de la sécurité alimentaire, de l’accueil et le service clientèle dans les dits établissements.
Qu’est-ce qui a justifié le choix de ces modules ?
Je pourrais en peu de mots dire que le choix a été guidé par la triple logique de compétitivité, de conformité et d’opportunité. En ce qui concerne la compétitivité,
Le CHAN est un évènement majeur par sa nature et sa stature, avec plusieurs acteurs très exigeants sur la qualité du service, sensibles à l’accueil, et faisant des comparaisons avec ce qu’ils reçoivent ailleurs en pareille circonstance. Il est indéniable que le succès d’un tel évènement requiert la fourniture de services de qualité au moins similaire à défaut d’être meilleurs que ceux servis ailleurs.
Pour ce qui est de l’opportunité, le CHAN actuel est la première compétition africaine depuis la survenue de la pandémie du Corona Virus. Dans ce contexte de crise sanitaire, les questions de sécurité alimentaire sont plus que de circonstance en raison de leur relation directe avec la sécurité sanitaire tout court. D’où l’opportunité de renforcement les capacités dans ce domaine notamment dans les établissements hôteliers appelés à gérer d’importants flux humains, principaux véhicules.
S’agissant de l’exigence de conformité, le Cameroun a adopté son système de sécurité sanitaire des aliments (SSA), qui est adossé à un cadre législatif avec la loi N°2018/020 du 11 décembre 2018 portant loi-cadre sur la sécurité sanitaire des aliments. Cette Loi s’applique à toutes les activités de production, de transformation, de préparation, de transport, de conservation, de stockage, de conditionnement des produits alimentaires (elle est donc applicable aux établissements de restauration). Elle exige des acteurs concernés qu’ils mettent en place et en œuvre les BPH, BPF, HACCP, des non conformités pouvant aller jusqu’aux sanctions pénales et pécuniaires. Il fallait donc se conformer à ces exigences devenues d’application obligatoire. Au regard de ce triptyque Compétitivité, opportunité, et conformité, le CTA CAM, dont l’une des compétences est le renforcement des capacités dans les activités de la chaine alimentaire, et le BMN, qui est l’acteur Central de la Mise à niveau, ont proposé à l’Etat qui l’a accepté, leur expertise sur les modules sus évoqués. Il va sans dire cette activité devait permettre aux bénéficiaires d’offrir des services compétitifs et de haute qualité, de prévenir autant que faire se peut, tous risques éventuels, avant pendant et après le CHAN.
Comment s’est déroulée la formation sur le terrain ?
Les formations ont été organisées en deux sessions par site dont une de trois jours sur les BPH, BPR sur HACCP et, une de deux jours sur l’accueil et le service clientèle.
S’agissant de la première session, les formations ont eu lieu du 21 au 23 décembre 2020 sur les sites de Douala et de Yaoundé, alors qu’elles ont eu lieu du 22 au 24 décembre 2020 sur le site de Limbé. En ce qui concerne le deuxième module, il s’est déroulé sur les trois sites aux mêmes dates à savoir du 26 au 27 décembre 2020.
Les participants et les Experts ont exprimé une satisfaction totale et plusieurs bénéficiaires continuent d’en demander, le dire est d’ailleurs un euphémisme pour ne pas verser dans l’autoglorification. Le CTA CAM et le BMN ont véritablement travaillé en parfaite harmonie et en très bonne intelligence. C’est aussi l’occasion de remercier le BMN qui malgré les contraintes qu’il avait pendant cette période a mobilisé des ressources et son personnel pour participer de manière active au bon déroulement des activités. Certes il y eu quelques difficultés sporadiques dans la coordination et la communication entre les quatre groupes d’acteurs (MINTOUL-BMN-CTACAM-Hôtels) pour certaines activités, mais tout s’est bien passé.
Les objectifs poursuivis ont-ils tous été atteints ?
Nous avons eu à former en tout 196 personnels alors qu’on en attendait 168 soit un taux de réalisation de 116% ; le personnel venait de 23 hôtels alors qu’on en prévoyait 21, soit un taux de 109%. Ainsi, vous constatez avec moi qu’on a dépassé les objectifs au regard des indicateurs chiffrés d’objectifs, et au plan qualitatif les évaluations à dire d’experts et celles à dire des bénéficiaires concluent toutes à une satisfaction totale.
Avez-vous eu un feedback du ministère en charge du Tourisme et des Loisirs qui vous a formellement mandaté pour cette mission ?
Nous avons travaillé en bonne intelligence avec le MINTOUL qui a confié le mandat au tandem BMN/CTA-CAM. Vous suivez avec moi l’actualité, et les diverses communications officielles faites par les Responsables de ce Ministère envoient plutôt un feedback positif à l’égard de ce qui a été fait par le BMN et le CTA CAM. Beaucoup de participants ont exprimé leur satisfécit, mais certains établissements hôteliers disent qu’ils auraient aimé disposer de davantage de temps pour implémenter les recommandations. Pourquoi cette importante activité n’a-t-elle pas pu se tenir plus tôt ? (Élément de réponse : le contexte sanitaire par exemple). C’est là un regret exprimé par plusieurs de n’avoir pas eu plus de temps ou de n’avoir pas mené cette activité plus tôt. Mais n’oublions pas qu’on est toujours dans un contexte COVID, que nous avions des contraintes imposées par le mandant et le calendrier CHAN de la CAF
Toutefois, nous prenons ces observations avec un esprit positif dans le sens d’améliorer ou de proposer des améliorations à l’avenir au cas où nous sommes à nouveau appelés à mener des missions similaires, nous pensons à la CAN.
Une pérennisation de cette initiative est-elle envisagée ?
Bien évidemment. C’est le lieu pour nous de proposer à nouveau à l’Etat et au COCAN l’expertise du Tandem BMN/CTA-CAM dans la perspective de la CAN prévue pour 2022, au regard de ce que nous avons déjà pu faire. Si cette proposition vient à être acceptée, il serait souhaitable que les activités y afférentes démarrent dès le mois de mars 2021 à l’effet de garantir au mieux leur succès. En effet, la CAN est plus complexe que le CHAN, notamment avec 24 équipes au lieu de 16, 05 sites au lieu de 03, 40 hôtels retenus environ au lieu de 21. Du reste, la mise à niveau étant un processus continu, l’activité entamée avec les 23 hôtels depuis décembre 2020 n’est pas appelée à se terminer avec la fin du CHAN. A cet égard il est planifié le suivi évaluation pendant et après le CHAN et en fonction de chacun des cas on va aviser.
Quels sont les chantiers à venir du CTA-CAM ?
Nous avons préparé un plan stratégique qui encadre l’action sur le quinquennat 2021-2025 avec une vision stratégique de l’institution de référence sous régionale concourant à la compétitivité des chaines alimentaires et des filières agroalimentaires.
Une des priorités stratégiques est l’accréditation des analyses de nos laboratoires dans les meilleurs délais. Il y a d’autres objectifs et priorités stratégiques qu’il vaut mieux ne pas décliner ici. Nous avons aussi des priorités opérationnelles telles que le lancement dans les prochains jours de trois autres programmes d’accompagnement des PME/TPE de trois filières suivants: cacao-café thé-sucre, jus de fruits à base de matières locales, farine à base de matières locales. A cet effet il nous faut densifier la collaboration avec les acteurs de l’écosystème de compétitivité et de la sécurité alimentaire à l’effet d’avoir des synergies gagnantes, comme c’est déjà le cas avec le BMN et avec l’APME. Enfin nous entendons mettre un point d’honneur à la valorisation du capital humain, à l’intelligente et sage communion avec le Comité d’Orientation, organe stratégique et d’administration qui accompagne inlassablement la Direction du CTA-CAM.
Super!
En tant que professionnel de la QHSE, c’est une énorme satisfaction de savoir à quel point les bonnes pratiques se vulgarisent au Cameroun.
CTA-CAM, BMN, … Félicitations pour votre synergie d’actions.
Qualitativement vôtre.